
Objet de culte décoratif, l'ex-voto est de retour. D'où vient cette tradition ?

Il en existe de tous types : en métal doré, en papier coloré, en cire, en bois peint, brodés, en forme de coeur sacré, de colombe, de main, même de bateaux ou d'oeil. Cet objet votif tombé peu à peu en désuétude au fil des siècles revient à la mode.
Étymologiquement, ex-voto est un emprunt à la langue latine, le terme est composé du latin ex (« à la suite de », « selon ») et de voto (venant de votum, « vœu »), dérivé de vovere votum (« faire un vœu ») et il est issu de l’expression ex voto suscepto signifiant « en conséquence d’un vœu souscrit »
Un ex-voto est donc à l'origine une offrande votive faite à Dieu ou à une divinité en demande ou en remerciement d'une grâce obtenue à l'issue d'un vœu (votum) formulé en ce sens.
L'ex-voto au XVIIIe siècle